Initiative de journalisme local
Simon Rivard en spectacle au 28 on the Lake
Le 24 octobre dernier, le restaurant 28 on the Lake de New Liskeard, anciennement connu sous le nom de Rooster’s Bar and Grill, recevait le chansonnier Simon Rivard. Pour souligner le mois de l’Oktoberfest, le propriétaire tentait une nouvelle formule, soit un spectacle en plein après-midi mettant en vedette un artiste bien connu dans le nord de l’Ontario. Originaire d’Earlton, habitant maintenant à Temiskaming Shores, Simon Rivard est un véritable passionné de musique depuis sa tendre enfance. La COVID-19 l’ayant tenu loin de la scène pendant quelques mois, c’est avec beaucoup de fébrilité et d’excitation qu’il retournait enfin devant un public, une dose d’énergie et d’adrénaline qui lui avait particulièrement manqué. Le spectacle au 28 on the Lake qui devait se dérouler de 14 h à 16 h s’est finalement poursuivi un peu plus longtemps que prévu. « Une fois parti, j’ai vraiment de la misère à arrêter… j’ai joué jusqu’à 5 h. » Pour gagner son public, le chanteur et musicien emploie la même recette depuis longtemps et celle-ci est infaillible. « Mon objectif, quand je fais un spectacle, c’est d’aller chercher la foule. Je commence toujours tranquillement. Peu importe que ce soit une noce, un festival, un restaurant, un party privé, je commence doucement parce que le monde n’est pas encore réchauffé. Au restaurant, j’ai donc commencé lentement. Après la première heure, j’avais réussi à embarquer le public. Dans le restaurant, ça tapait des mains, ça chantait avec moi. Plus le spectacle avançait, plus le monde embarquait. Là, à 4 h, c’était le temps d’arrêter, mais rendu là, il fallait que je continue et le propriétaire du restaurant était bien correct avec ça. » L’artiste, qui s’accompagne à la guitare, chante de tous les genres, tant en français qu’en anglais. Il passe du country au rock, de la musique pop à la chanson plus folklorique. Son style varié permet de rejoindre un vaste public. Simon Rivard sera de retour au 28 on the Lake les samedis 14 et 28 novembre de 14 h à 16 h. Son parcours La musique fait partie de l’ADN de la famille Rivard et ce, depuis plusieurs générations. « Ma passion vient de mes parents. Ils ont toujours été intéressés par la musique francophone. Ils écoutaient Claude Barzotti, Francis Cabrel, Diane Dufresne, Offenbach. Dans nos partys de famille, ç’a toujours été des chansons à répondre. » En 2e année, il chante pour la première fois devant un public, invité par Sœur Lucille à chanter à l’église, le dimanche matin. En 7e année, son talent n’est plus un secret pour personne; on lui confie le Minuit Chrétien lors d’un spectacle d’école présenté en soirée devant la communauté. Ensuite, il délaisse la musique quelque temps pour se consacrer aux sports. La passion refait surface en 11eannée alors qu’il est sélectionné pour faire partie du Spectacle Apollo de l’École secondaire Sainte-Marie de New Liskeard. « C’est là que j’ai développé mon talent et mes connaissances comme les techniques de chant, les vocalises, les respirations, la voix, la mise en scène, comment aller chercher un auditoire. On faisait 15-20 spectacles en tournée. Le processus des auditions, le fait d’être sélectionné, ça m’a apporté plus de confiance en moi. » En 1997, Simon participe au concours Ontario Pop dans le cadre du Festival franco-ontarien à Ottawa. Finaliste d’abord, il gagne ensuite dans la catégorie « interprète », ce qui lui permet d’offrir une performance devant 3 000 personnes. Il partage la scène avec le pianiste François Cousineau et le chanteur Claude Dubois qui était le porte-parole de cette édition du festival. Gagner ce concours lui permettait de se rendre directement à la demi-finale du Festival international de la chanson de Granby. « Quand j’ai reçu mon dossier d’informations avec le formulaire d’inscription, j’étais dans ma chambre, à Earlton, dans mon village de fermiers. L’été, je faisais les foins. Je ne pensais pas à la grosse scène. En juillet, je devais envoyer mon inscription pour le festival qui est en septembre. Quand j’ai regardé ça et que j’ai vu le nom de tous les artistes qui avaient déjà leur nom de scène, j’ai paniqué. Moi, je suis Simon Rivard, d’Earlton. Je m’en vais à l’Université Laurentienne en éducation physique. J’ai eu « la chienne » et j’ai décidé de ne pas y aller. Au lieu de foncer, j’ai reculé. » Longtemps, il fut rongé par les regrets. Aujourd’hui, son regard est tout autre. Maintenant père de trois enfants, il est conscient qu’il aurait peut-être passé à côté d’une vie de famille dans laquelle il est parfaitement épanoui s’il avait opté pour la musique à temps plein et à grande échelle. Malgré son désistement au festival, la musique a toujours continué à faire partie de son univers. Il donne plusieurs spectacles par année; parfois en solo, d’autres fois avec sa femme et ses enfants et bien souvent avec Claude Lapointe, un ami de Timmins avec qui il partage la scène une quinzaine de fois par année. La musique, il est fier de la léguer en héritage à ses enfants. « Mon plus vieux joue de la guitare, ma fille joue du piano et du ukulélé en plus de chanter et mon plus jeune joue de la batterie et il chante. Mon épouse chante et joue du piano elle aussi. C’est familial, notre affaire. Et c’est fou tout ce que ça apporte comme joie, comme bonheur, quand on crée de la musique ensemble. » Après ses journées de travail, ce directeur adjoint d’une école secondaire est bien content de retrouver sa guitare et son garage pour partager sa musique. Il est donc possible de voir quelques-unes de ses prestations sur sa page Facebook.Dominique Roy, Initiative de journalisme local, Reflet Témiscamien (Le)
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2020-11-23 16:07:00Z
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